Alexa+ est bon, mais il a encore une marge de progression

Depuis des années, je rêve d'un véritable système de maison connectée, capable de s'adapter à mon utilisation et d'agir de manière autonome sans que je n'aie à le demander. À l'annonce d'Alexa+ , j'espérais que ce serait le progrès que j'attendais, et même si c'est une amélioration certaine, je pense qu'il reste encore beaucoup à faire.

Sur le plan conversationnel, Alexa n'a jamais été à la hauteur de Google Assistant . Alexa exige des utilisateurs qu'ils utilisent la phrase de déclenchement pour chaque commande, tandis que Google Assistant écoute quelques secondes après avoir terminé une tâche pour obtenir des instructions supplémentaires. Cela rendait la conversation avec Google plus naturelle. En revanche, Alexa semblait être une meilleure option pour une utilisation domestique intelligente, même si les commandes vocales étaient plus guindées.

Alexa+ a indéniablement amélioré ses capacités conversationnelles, mais si cette mise à jour représente un progrès considérable, elle n'a pas encore atteint son plein potentiel. Pour l'instant, Alexa+ n'est disponible qu'en accès anticipé et, comme toute version bêta, elle présente encore quelques bugs à corriger. L'accueil est globalement mitigé. Certains utilisateurs apprécient les changements, tandis que d'autres estiment que les mises à jour vont dans la mauvaise direction.

Je comprends les deux côtés de la médaille. Voici les nouveautés et les points sur lesquels Alexa+ doit encore travailler, selon moi.

La conversation semble beaucoup moins robotique

Lorsque vous posez une question à la version de base d'Alexa, elle répond. Et parfois, cette réponse semble interminable. Alors que le modèle original a tendance à s'éterniser (et à ajouter des informations superflues à la fin de la réponse), Alexa+ gère mieux les interruptions.

Alexa+ semble vouloir discuter avec vous, et l'assistant se souviendra des détails que vous lui communiquerez. Cela dit, je suppose que tout ce que je dis à Alexa est transmis directement au siège d'Amazon. Bien qu'il soit peu probable qu'il y ait des informations me concernant que les entreprises ignorent – ​​un risque inhérent à la passion de l'IA et de la maison connectée –, je reste réticent à en partager trop.

Le service n'est pas bon marché

Alexa+ est un excellent moyen d'intégrer les utilisateurs à l'écosystème Prime. La mise à niveau est actuellement proposée à 19,99 $ par mois pour les non-abonnés Prime, tandis que les abonnés Prime l'obtiennent gratuitement. Et une fois abonné Prime, pourquoi ne pas profiter de la livraison gratuite, de Prime Video et d'autres offres ?

Certains utilisateurs craignent qu'Alexa+ ne propose un jour une offre gratuite financée par la publicité. Bien que ce soit un moyen courant pour les entreprises de couvrir leurs coûts, la plupart des utilisateurs ne souhaitent pas diffuser de publicités chez eux. Lors d'une récente conférence téléphonique avec des investisseurs, Andy Jassy, ​​PDG d'Amazon, a suggéré que certaines recommandations de produits Alexa+ pourraient être sponsorisées, plutôt que de véritables suggestions.

Alexa+ est en fait une artiste décente, mais d’autres compétences ne sont pas à la hauteur

Alexa a notamment intégré la possibilité de générer du contenu. Plus précisément, vous pouvez lui demander de dessiner ou de peindre une image grâce à une commande vocale. C'est une façon amusante de passer quelques minutes, et les enfants apprécieront. Je ne vois cependant pas d'utilité réelle à cette fonctionnalité en dehors du divertissement.

Amazon souhaite qu'Alexa+ soit davantage un agent IA qu'un assistant, capable d'effectuer des tâches complexes par simple commande. La réservation est l'une des fonctionnalités les plus souvent mises en avant, mais un bémol : Alexa+ ne peut le faire que si le restaurant en question utilise OpenTable. C'est actuellement le seul partenaire d'Amazon, mais d'autres devraient le rejoindre à l'avenir.

Les commandes de la maison connectée ont cependant connu une amélioration majeure. Il est désormais facile de configurer des routines par simple commande vocale, au lieu de devoir se battre avec l'application Alexa, souvent peu intuitive. Par exemple, je pourrais dire : « Alexa, chaque jour à 7 h, allume la lumière de mon bureau et branche la bouilloire. »

C'est un bon début, mais le chemin à parcourir est long

Alexa+ apporte des améliorations importantes à ne pas sous-estimer, mais si vous vous basez uniquement sur la documentation publiée, vous serez déçu. Les articles de blog d'Amazon sur Alexa+ laissent penser qu'il s'agit d'un outil d'IA regroupant les meilleurs atouts de ChatGPT , Gemini, Claude et d'autres, alors qu'il n'en est rien.

C'est de loin l'assistant domestique le plus intelligent du marché, et à mesure qu'il continue de se développer et de peaufiner ses fonctionnalités, je le vois devenir presque indispensable. La possibilité d'ajouter des documents est vraiment géniale : vous pouvez ainsi partager un planning ou un document dont Alexa peut tirer des informations.

Cependant, Google vient d'annoncer Gemini for Home , un service qui intégrera Gemini à la configuration Google Home existante et remplacera l'assistant Google vieillissant. Si Alexa+ est si puissant, c'est en partie grâce à son utilisation des LLM, mais Gemini a prouvé son efficacité à maintes reprises. Avec l'arrivée de Gemini for Home, la concurrence est devenue encore plus féroce.

Je suis prudemment impressionné par ce que j'ai vu jusqu'à présent, mais je ne pense pas qu'il soit encore temps de sabrer le champagne et de fêter ça. Alexa+ ne fera que s'améliorer avec le temps, et j'ai hâte de le tester à nouveau une fois tous les problèmes résolus.