Nintendo critiqué avec encore un autre recours collectif
Un autre jour, un autre procès contre la dérive Joy-Con pour Nintendo, qui vous fait vous demander s'il ne serait pas préférable de céder et de remplacer les contrôleurs défectueux.
Cabinet d'avocats canadien à Sue Nintendo
Le cabinet d'avocats canadien Lambert Avocat Inc a annoncé qu'il avait déposé une demande de recours collectif auprès de Nintendo concernant le phénomène de dérive Joy-Con de renommée mondiale.
Selon l'annonce sur le site Web de l'entreprise:
Le 15 janvier 2021, notre firme a déposé une demande d'autorisation pour intenter un recours collectif contre Nintendo. Cette application vise à obtenir une compensation pour tous les consommateurs québécois qui ont acheté les consoles de jeu Nintendo Switch et Nintendo Switch Lite, ainsi que les manettes Joy-Con et Nintendo Switch Pro.
Ainsi, Nintendo a maintenant cela à traiter, parallèlement à un recours collectif majeur d'avocats européens et après avoir fait passer un recours collectif américain en 2019 à l'arbitrage en mars 2020 (ce qui signifie que les parties règlent en dehors de la salle d'audience).
Quels sont les détails du recours collectif Joy-Con?
Le recours collectif associe un certain nombre de facteurs au problème de la dérive Joy-Con et les place dans une seule catégorie; un défaut caché.
La Loi canadienne sur la protection du consommateur stipule que tout bien, un achat par un consommateur, doit être «adapté à l'usage». Ces biens doivent également fonctionner pendant une durée raisonnable, par rapport à leur prix et à leurs conditions d'utilisation.
Selon le recours collectif, la dérive Joy-Con est un défaut grave et caché. Il est dit:
… les consommateurs n'auraient pas apporté les systèmes de jeu ou les contrôleurs défectueux ou n'auraient pas payé un prix aussi élevé s'ils avaient connu la réduction de la durée de vie de leurs produits en raison du défaut; le défaut empêche les produits de remplir une fonction pour laquelle ils ont été achetés et cause des inconvénients aux consommateurs; le défaut n'a pas été révélé par Nintendo; les consommateurs n'ont pas été en mesure de détecter le défaut par un examen ordinaire des produits.
Il fait valoir qu'en omettant de divulguer un problème de qualité du produit, Nintendo a induit le client en erreur, lui permettant d'acheter un appareil sans prendre de décision en toute connaissance de cause.
Que se passe-t-il ensuite avec le recours collectif Joy-Con?
Actuellement, nous attendons de voir si le juge de la Cour supérieure, qui préside actuellement la demande, l'approuvera.
De là, il ira ensuite au tribunal, à moins que Nintendo ne puisse jouer à l'ancien Switch-eroo (jeu de mots prévu) et aller à nouveau en arbitrage.
S'il finit par aller devant les tribunaux, qui sait ce qui va se passer. Ce que nous pouvons dire, cependant, c'est que dès que quelqu'un remporte l'un de ces recours collectifs, les vannes s'ouvriront pour que de plus en plus d'entre eux fassent surface. Cela pourrait laisser Nintendo dans une situation délicate.